On ne construit pas et on ne réhabilite pas un bâtiment pour le plaisir.
Au-delà de l’acte de construction et de l’ouvrage qui le matérialise, ce sont les activités hébergées dans le bâtiment qui définissent le véritable besoin du maître d’ouvrage.
Ce principe se transpose également à l’aménagement du territoire sous d’autres aspects.
Or, il apparaît qu’une bonne qualité de construction ou d’aménagement a une incidence significative sur la qualité et la productivité des activités hébergées.
Les gains réalisables à ce titre, souvent des gains sanitaires ou sociaux, demeurent difficiles à évaluer. Dans le cadre de notre activité de programmation (+lien), nous prenons en compte l’ensemble de ces critères.
Qualité environnementale du bâtiment
La qualité environnementale du bâtiment apparaît ainsi comme une forme, parmi d’autres, de la qualité d’une construction.
En effet, les démarches de qualité environnementale, qu’elles soient généralistes en s’appliquant à la conduite de l’ensemble de l’opération de construction ou d’aménagement ; ou qu’elles se spécialisent sur un aspect particulier (énergie, ressources en eau, bruit, déchets, etc.), sont des démarches visant, au premier chef, la qualité des réalisations, c’est-à-dire la réduction des non qualités, toujours coûteuses.
Ces démarches permettent, en outre, de réduire les impacts environnementaux des projets tout au long de leur cycle de vie mais aussi de générer de substantielles économies de fonctionnement qui, le plus souvent, rentabilisent l’effort d’investissement.
La notion de coût global prend dès lors toute sa dimension.
Ainsi, pour contribuer pleinement à la qualité des constructions, réhabilitations et aménagements, nous intégrons systématiquement la qualité environnementale dans sa philosophie de conduite d’opération, ce quel que soit le stade du projet.